dimanche 2 novembre 2014

A voir cette semaine à la TV



dimanche 09 novembre 2014 à 22:26   - voir toutes les diffusions

Mourir pour la patrie - De l'école aux tranchées

Entre 1871 et 1914, les manuels scolaires et les livres pour la jeunesse n'ont cessé de cultiver l'amour de la patrie, le sens du devoir et le culte du sacrifice. Ce documentaire révèle comment, dans un même mouvement, la France invente l'école publique ...
 
 

lundi 8 septembre 2014

A voir cette semaine à la TV

géo /éco /environnement

Elevage intensif, attention danger !

Documentaire
  • Elevage intensif, attention danger ! - 1
Prochaine diffusion TV :
Mardi 9 Septembre à 20h40 Programme France 5
Environnement - France - 2014 Durée : 1h00
Audio description

Réalisé par : Frédérique Mergey

Résumé du programme

Aujourd'hui, plus de 80% des poulets, poules, cochons et lapins consommés vivent entassés dans des bâtiments sans jamais voir la lumière naturelle. Jusqu'ici épargnés, les bovins risquent de connaître le même sort. Près d'Abbeville, dans la Somme, la première ferme-usine avec 1 000 vaches doit ouvrir prochainement. Une unité de production de lait intensive où les vaches vont vivre confinées et loin des prairies. Enquête en France chez les opposants et les promoteurs de ce projet et aux Etats-Unis où les fermes géantes sont devenues la norme.

Histoire

La vague

Film
  • La vague - 1
Prochaine diffusion TV :
Mercredi 10 Septembre à 20h50 Programme Arte
Drame - Allemagne - 2008 Durée : 1h45
Audio description

Réalisé par : Dennis Gansel
Acteurs : Jürgen Vogel (Rainer Wenger) Frederick Lau (Tim) Jennifer Ulrich (Karo) Christiane Paul (Anke Wenger) Jacob Matschenz (Dennis)

Résumé du programme

Le professeur Rainer Wenger est chargé, dans le cadre d'un atelier, d'enseigner les dangers du totalitarisme aux élèves de son lycée. Pour capter l'attention de ces derniers, peu enthousiastes, il décide d'appuyer sa démonstration en créant un jeu de rôle à taille réelle, dans lequel chacun sera un élément de la Vague, un régime fictif. Mais l'expérience va déraper et avoir de dramatiques conséquences.

dimanche 24 août 2014

La France en République

Ci-dessous mots croisés pour maîtriser le vocabulaire du chapitre.




Horizontalement

  1. Son président dirige le gouvernement, aujourd'hui c'est l'équivalent du Premier Ministre.
  2. Dénombrement des objets du culte et du mobilier des Églises en 1906 avant le transfert des édifices religieux à l’État.
  3. Jour de juillet de la fête nationale célébré par les Français qui montrent ainsi leur attachement à la République.
  4. Ministre qui rend l'école obligatoire en 1882.
  5. Qualifie un régime qui ne respecte pas les libertés fondamentales des citoyens.
  6. Liberté, égalité, fraternité est celle de la République.
  7. Président du Conseil et chef du Front Populaire en 1936 et 1937.
  8. Celle de 1905 sépare l’État des Églises.
  9. Écrivain défenseur de Dreyfus et auteur d'une lettre ouverte au président de la République en 1898.
  10. Lieu de démocratie locale proche des citoyens.
  11. Qualifie le Front au pouvoir en 1936 qui rassemble les partis de gauche et qui étendent les droits sociaux.
  12. Système politique qui reconnaît et accepte la diversité des opinions et de leurs représentants.
  13. Créé en 1914 pour garantir à l'électeur le secret de son vote.
  14. Parlementaire élu directement par les citoyens pour une durée de 5 ans.
  15. Population soudée par la conscience d'une histoire et d'une culture commune.

Verticalement

  1. Qualifie une démocratie qui garantit les libertés individuelles fondamentales et le pluralisme politique.
  2. Homme politique défenseur de la République et créateur de la SFIO (parti socialiste). Il meurt assassiné en 1914.
  3. Qualifie la République quand elle est un régime politique reposant sur les valeurs des droits de l'homme et caractérisé par un équilibre entre les pouvoirs exécutifs et législatifs.
  4. Hymne national depuis 1879.
  5. Système politique fondé sur la souveraineté populaire; le pouvoir est exercé au nom du peuple dans le respect des libertés fondamentales et les pouvoirs sont séparés.
  6. 1884 marque le droit pour les travailleurs de se rassembler dans ce type d'organisation.
  7. pratique religieuse.
  8. Visage de la République qui se diffuse largement après 1880.
  9. Elu pour 7 ans par les sénateurs et les députés sous la Troisième République.
  10. Parlementaire élu indirectement par les citoyens pour une durée de 9 ans.
  11. Impartialité de l'Etat à l'égard des Églises ou de toute religion.
  12. Qualifie l'Union des toutes les tendances politiques en 1914 au début de la Première Guerre mondiale.




mardi 25 mars 2014

transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon


Hommage d'André Malraux à Jean Moulin  


Transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon
le 19 décembre 1964 

fin du discours d'André Malraux

"
Monsieur le Président de la République
Voici donc plus de vingt ans que Jean Moulin partit, par un temps de décembre sans doute semblable à celui-ci, pour être parachuté sur la terre de Provence, et devenir le chef d'un peuple de la nuit. Sans cette cérémonie, combien d'enfants de France sauraient son nom? Il ne le retrouva lui-même que pour être tué; et depuis, sont nés seize millions d'enfants... [...]

Chef de la Résistance martyrisé dans des caves hideuses, regarde de tes yeux disparus toutes ces femmes noires qui veillent nos compagnons : elles portent le deuil de la France, et le tien. Regarde glisser sous les chênes nains du Quercy, avec un drapeau de mousselines nouées, les maquis que la Gestapo ne trouvera jamais parce qu'elle ne croit qu'aux grands arbres. Regarde le prisonnier qui entre dans une villa luxueuse et se demande pourquoi on lui donne une salle de bain - il n'a pas encore entendu parler de la baignoire. Pauvre roi supplicié des ombres, regarde ton peuple d'ombres se lever dans la nuit de Juin constellée de tortures. Voici le fracas des chars allemands qui remontent vers la Normandie à travers les longues plaintes des bestiaux réveillés : grâce à toi, les chars n'arriveront pas à temps. Et quand la trouée des Alliés commence, regarde, préfet, surgir dans toutes les villes de France les Commissaires de la République - sauf lorsqu'on les a tués. Tu as envié, comme nous, les clochards épiques de Leclerc : regarde, combattant, tes clochards sortir à quatre pattes de leurs maquis de chênes, et arrêter avec leurs mains paysannes formées aux bazookas, l'une des premières divisions cuirassées de l'empire hitlérien, la division Das Reich.
Comme Leclerc entra aux Invalides, avec son cortège d'exaltation dans le soleil d'Afrique, entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège. Avec ceux qui sont morts dans les caves sans avoir parlé, comme toi; et même, ce qui est peut-être plus atroce, en ayant parlé; avec tous les rayés et tous les tondus des camps de concentration, avec le dernier corps trébuchant des affreuses files de Nuit et Brouillard, enfin tombé sous les crosses; avec les huit mille Françaises qui ne sont pas revenues des bagnes, avec la dernière femme morte à Ravensbrück pour avoir donné asile à l'un des nôtres. Entre avec le peuple né de l'ombre et disparu avec elle - nos frères dans l'ordre de la Nuit...
Commémorant l'anniversaire de la Libération de Paris, je disais : "Ecoute ce soir, jeunesse de mon pays, les cloches d'anniversaire qui sonneront comme celles d'il y a quatorze ans. Puisses-tu, cette fois, les entendre : elles vont sonner pour toi".
L'hommage d'aujourd'hui n'appelle que le chant qui va s'élever maintenant, ce Chant des Partisans que j'ai entendu murmurer comme un chant de complicité, puis psalmodier dans le brouillard des Vosges et les bois d'Alsace, mêlé au cri perdu des moutons des tabors, quand les bazookas de Corrèze avançaient à la rencontre des chars de Runstedt lancés de nouveau contre Strasbourg. Ecoute aujourd'hui, jeunesse de France, ce qui fut pour nous le Chant du Malheur. C'est la marche funèbre des cendres que voici. A côté de celles de Carnot avec les soldats de l'an II, de celles de Victor Hugo avec les Misérables, de celles de Jaurès veillées par la Justice, qu'elles reposent avec leur long cortège d'ombres défigurées. Aujourd'hui, jeunesse, puisses-tu penser à cet homme comme tu aurias approché tes mains de sa pauvre face informe du dernier jour, de ses lèvres qui n'avaient pas parlé; ce jour-là, elle était le visage de la France."